suite à la réunion d'hier soir et de la discutions avec Jean-Noël au sujet des bolides et autres étoiles filantes,j'ai fait une petite recherche sur le net et j'ai trouvé le site qui suit ça de près : reforme:
REseau Français d'ObseRvation de MEtéores
mais ils ne parlent pas du bolide de Nancy/Houdemont.
par contre ils ont une explication assez détaillée du phénomène:
L'entrée à aussi haute vitesse d'une particule dans l'atmosphère terrestre
n'est pas sans conséquence. Lorsque la poussière va commencer à croiser des
molécules et atomes atmosphériques, elle va entrer en collision avec eux. Sous
l'effet de cette collision, la surface du météoroïde va s'échauffer et se
sublimer. Si le météoroïde est de petite taille, il va être complètement
détruit par cet échauffement. S'il est suffisament massif, une partie de la
roche survivra à cette traversée de l'atmosphère et pourra être retrouvée plus
tard à la surface terrestre sous forme d'une météorite. Mais
revenons à l'entrée dans l'atmosphère. La particule entre donc en collision
avec les molécules atmosphériques, ce qui a pour effet d'échauffer le
météoroïde. Mais qui a aussi pour effet de faire gagner de l'énergie aux atomes
atmosphériques : ces derniers sont alors ionisés. Comme cet été d'ionisation
n'est pas un état stable, l'atome a vite fait de revenir à son état initial :
il perd alors de l'énergie, qui est émise sous forme lumineuse. C'est le
météore. Ainsi, contrairement aux idées reçues, ce n'est jamais la surface
échauffée du météoroïde que l'on observe pendant un météore, mais bel et bien
la restitution sous forme lumineuse de l'énergie gagnée par les atomes
atmosphériques lors de leur rencontre avec un météoroïde. Lorsque la particule
est volumineuse, le météore ionise plus de molécules : le météore est plus
lumineux, et parfois, les molécules mettent plus de temps à regagner leur état
initial. On observe alors ce que l'on appelle une traînée persistante qui peut
durer quelques secondes voire quelques minutes ou dizaines de minutes !
Ce phénomène commence très haut dans l'atmosphère terrestre : dès 120 km
d'altitude, la densité de l'atmosphère est suffisante pour que le météoroïde
rencontre suffisamment d'atomes pour donner naissance à un phénomène lumineux.
Généralement, pour les météores classiques, ce phénomène prend fin vers 70 km
d'altitude. Cela peut cependant descendre bien plus bas pour les plus gros
météoroïdes, qui donnent alors naissance à ce que l'on appelle un
bolide. Un bolide est tout simplement un météores dont la
luminosité est inférieure à la luminsoité de la planète la plus brillante du
ciel (donc généralement -4). Dans ce cas, le météore peut atteindre une altiude
de 30 à 20 km avant d'entamer une période de "vol sombre" pendant lequel il
continuera de tomber mais ne sera plus lumineux. Vol à l'issue duquel des
météorites pourront être retrouvées.